L’émotion, un envahisseur mais un vecteur universel d’humanisme…
Omniprésentes, les émotions sont en nous, autour de nous, elles envahissent notre quotidien, notre passé, notre présent, notre futur. Elles inondent nos jours et habitent nos nuits, notre façon de vivre, d’être, de nous comporter. Elles sont à l’origine de littératures intarissables, d’études scientifiques infinies. Elles détiennent enfin un pouvoir extraordinaire car elles font la pluie et le beau temps avec notre santé et ont cet incroyable faculté de rassembler les hommes. Elles n’en finissent donc pas de questionner encore et encore les individus.
Elles ont le vent en poupe et après avoir été souvent tabous dans certains milieux, on parle d’elles, on les intellectualise, on les montre, peu importe le lieu et les circonstances. Les émotions explosent et exposent de tous côtés grâce aux nouvelles technologies de communication. Même les hauts politiciens, les artistes ne peuvent les dissimuler devant des événements tragiques comme les attentats terroristes, les réfugiés, les catastrophes naturelles, on les voit larme à l’œil…Ils ne les cachent pas non plus devant les événements provoquant un réel bonheur comme les événements sportifs mondiaux.
Elles atteignent et imprègnent tous les individus et sont universelles car transculturelles. Si elles se manifestent différemment d’un bout de la planète à l’autre, selon la couleur de la peau, selon la religion, la culture…elles sont là, elles envahissent, elles sont omniprésentes. Impossible de s’en défaire, indélébile, tenace.
L’émotion est un vecteur d’humanisme dans son essence, même car partie intégrante de l’individu.
Les coachs sont en première ligne pour traiter le sujet et les utilisent souvent dans l’accompagnement des individus et des organisations dans l’atteinte de leurs objectifs. Le coaching spécialisé en fusion-acquisition s’intéresse de près aux émotions car les opérations de ce genre provoquent souvent beaucoup d’émotions négatives : peur, colère, frustration, doute. Quand les émotions sont dissimulées, cachées, oubliées, elles finissent toujours par se manifester à un moment ou à un autre et ce, avec d’autant plus de violence qu’on aura voulu les ignorer. En incarnant l’individu, elles sont à l’origine des échecs des opérations de fusion-acquisition, voilà pourquoi le coaching les intègre dans son processus et lui confère, à juste titre, une importance capitale.